Services publics, santé, taxes : les régions sont-elles sacrifiées ? Nouveau numéro inédit de l’émission “Capital” avec Julien Courbet le 28 Avril prochain à 21H10 sur M6.

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Services publics, santé, taxes : les régions sont-elles sacrifiées ? Nouveau numéro de l’émission “Capital” avec Julien Courbet le 28 Avril prochain à 21H10 sur M6.

Retrouvez le communiqué de la chaîne avec le sommaire ci-dessous:

– Régions : moins de services locaux, plus d’impôts ? Gares, gendarmeries, écoles, centres des impôts… année après année, les Français voient leurs services publics se réduire comme peau de chagrin. À Ambazac (Haute-Vienne), les habitants payent 60 % de plus pour le ramassage de leurs poubelles, alors que le rythme des collectes a été divisé par quatre. Les administrés ne décolèrent pas. Du côté des élus, c’est aussi le ras le bol. 63 % des maires dénoncent l’inaction du gouvernement. Face à l’inflation, ils demandent plus d’aides financières. Mais l’État vient d’annoncer de nouvelles coupes budgétaires. Des efforts supplémentaires en vue pour les collectivités locales qui devront les répercuter sur leurs administrés.

– Adieu médecins, soins et hôpitaux : notre santé est-elle sacrifiée en région ? Chaque jeudi matin à l’aéroport de Dijon, huit “Flying Doctors” s’envolent pour rejoindre l’hôpital de Nevers (Nièvre) avant de rentrer le soir-même. Ce pont aérien médical est l’une des solutions extrêmes auxquelles on a recours en région pour faire face au fléau des déserts médicaux. En première ligne, les communes rurales. Quand le dernier médecin du village déménage ou s’en va à la retraite, comment le remplacer ? C’est là que certains élus sont prêts à tout envisager : maison de santé, cabine de téléconsultation en pharmacie, bus itinérant équipé avec médecin à bord !

– Déserts commerciaux : les supérettes à la reconquête des campagnes Les campagnes françaises font face à la disparition progressive des commerces de proximité. Hugo, épicier indépendant en Mayenne, travaille plus de 80 heures par semaine pour 1 000 euros par mois. Pour attirer les clients, il fait la promotion de ses produits sur les réseaux sociaux et cherche par tous les moyens possibles à proposer des prix compétitifs. Loïc et Laurence ont quitté leurs emplois pour devenir franchisés Casino. Dans la région de Saint-Étienne (Loire), ils ont investi 25 000 euros pour leur premier magasin Vival et ont pu démarrer leur activité sans se verser de salaire grâce aux indemnités chômage. Cependant, leurs prix restent en moyenne 30 % plus élevés qu’en supermarché.

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